Fiesta des membres de la caisse rurale à Maniapure…
La caisse rurale a de petits soucis de comptabilité en ce moment et il manque comme 600 € en effectif. Ce qui pour ici est beaucoup sachant que le salaire moyen est 200€.
Pour essayer de collecter des fonds, les socios ont organisé une fête llanera à Maniapure. Nous avons passé la matinée à acheter des glaçons, les mettant dans des glacières dont une sur deux fuyait !! On a réussi à trouver de l’huile et de la farine bien que cela soit en rupture de stock en allant frapper à la porte de chaque des membres pour qu’ils en donnent chacun un petit peu. La solidarité a fonctionné et même si l’organisation était à la vénézuelienne et m’a donné quelques frayeurs, à 21h tout était prêt et le groupe de musiciens llaneros même arrivé.
La publicité s’est faite seulement cinq jours avant la fête, mais du monde est venu. Au début, la piste de danse reste vide. Il faut qu’un ancien membre de la caisse m’invite à danser pour que peu à peu, les gens oublient leur timidité et rejoignent le lieu de danse. Et c’est parti pour du ropopo (danse locale) enflammé, n’étant pas complètement dans le rythme mais essayant tant bien que mal de tournoyer…
Le cochon offert par un membre de la directive de la caisse, est tué à 21h. Il mettra 6h à cuir au feu de bois. Tant mieux, les gens restent davantage pour attendre leur plat offert. A 2h du mat enfin, les premières assiettes de cochons frit et de yuca sont distribuées. C'est bienvenu car nous commencions sérieusement à avoir une petite faim creusée par tant de danse et de cerbezas. Même les empanadas de Cersa, une membre de la caisse rurale, n’ont pas réussi à nous caler l’estomac.
Je veillerai jusqu’à 4h du matin et rejoindrai mon chinchorro (hamac) avec de beaux souvenirs. Cet événement organisé par les socios eux-mêmes aura permis de récolter environ 200 €. Plus que le gain, c’est l’initiative et la solidarité qui sont à mettre en avant.
Pour essayer de collecter des fonds, les socios ont organisé une fête llanera à Maniapure. Nous avons passé la matinée à acheter des glaçons, les mettant dans des glacières dont une sur deux fuyait !! On a réussi à trouver de l’huile et de la farine bien que cela soit en rupture de stock en allant frapper à la porte de chaque des membres pour qu’ils en donnent chacun un petit peu. La solidarité a fonctionné et même si l’organisation était à la vénézuelienne et m’a donné quelques frayeurs, à 21h tout était prêt et le groupe de musiciens llaneros même arrivé.
La publicité s’est faite seulement cinq jours avant la fête, mais du monde est venu. Au début, la piste de danse reste vide. Il faut qu’un ancien membre de la caisse m’invite à danser pour que peu à peu, les gens oublient leur timidité et rejoignent le lieu de danse. Et c’est parti pour du ropopo (danse locale) enflammé, n’étant pas complètement dans le rythme mais essayant tant bien que mal de tournoyer…
Le cochon offert par un membre de la directive de la caisse, est tué à 21h. Il mettra 6h à cuir au feu de bois. Tant mieux, les gens restent davantage pour attendre leur plat offert. A 2h du mat enfin, les premières assiettes de cochons frit et de yuca sont distribuées. C'est bienvenu car nous commencions sérieusement à avoir une petite faim creusée par tant de danse et de cerbezas. Même les empanadas de Cersa, une membre de la caisse rurale, n’ont pas réussi à nous caler l’estomac.
Je veillerai jusqu’à 4h du matin et rejoindrai mon chinchorro (hamac) avec de beaux souvenirs. Cet événement organisé par les socios eux-mêmes aura permis de récolter environ 200 €. Plus que le gain, c’est l’initiative et la solidarité qui sont à mettre en avant.
Je vous embrasse bien fort.