Atelier de la caisse rurale
Ce dimanche, j’ai organisé un atelier sur l’auto-diagnostic de la caisse rurale. Pour attirer le maximum de membres, car ici lorsque la moitié est présente c’est déjà énorme, j’ai mis en avant mes talents de cuisinière ! J’ai donc concocté des tartes et des gâteaux avec le peu de farine de blé qui pouvait se trouver en ce moment.
Il y avait 16 socios sur 23 ce qui est déjà un premier miracle. L’objectif de cet atelier était de les amener à faire le diagnostic de leur caisse, point par point, afin de voir le niveau de développement et les points positifs et ceux qu’il faut travailler.
Ils étaient assez attentifs et très concentrés. Mais, il faut adapter sans cesse le vocabulaire, utiliser des méthodes de schéma simplifié car certains savent très peu lire, il faut les amener à se poser des questions sans donner d’avance toutes les réponses… C’est un apprentissage que j’ai eu à faire depuis 8 mois ici ! Mais je suis ravie de pouvoir travailler sur autre chose que la simple comptabilité et résolution des erreurs ! C’est vraiment plus attrayant de réfléchir avec eux sur les choses à améliorer pour leur caisse, sur les projections futures, sur leurs rêves et leurs désirs pour la caisse !
Je savoure donc les 4 derniers mois qu’il me reste avec eux et c’est très émouvant de voir que certains ont peine à écrire et à lire, mais s’impliquent dans l’organisation de leur caisse. Certains aussi mettent une demi-heure pour venir à la caisse en moto. Sachant qu’ils ne sont pas rémunérés pour leur travail et tenant compte du contexte vénézuelien très demandeur toujours de salaire pour contrepartie, ça fait du bien de voir certaines personnes s’organiser et travailler ensemble sans rien demander en retour!
Il y avait 16 socios sur 23 ce qui est déjà un premier miracle. L’objectif de cet atelier était de les amener à faire le diagnostic de leur caisse, point par point, afin de voir le niveau de développement et les points positifs et ceux qu’il faut travailler.
Ils étaient assez attentifs et très concentrés. Mais, il faut adapter sans cesse le vocabulaire, utiliser des méthodes de schéma simplifié car certains savent très peu lire, il faut les amener à se poser des questions sans donner d’avance toutes les réponses… C’est un apprentissage que j’ai eu à faire depuis 8 mois ici ! Mais je suis ravie de pouvoir travailler sur autre chose que la simple comptabilité et résolution des erreurs ! C’est vraiment plus attrayant de réfléchir avec eux sur les choses à améliorer pour leur caisse, sur les projections futures, sur leurs rêves et leurs désirs pour la caisse !
Je savoure donc les 4 derniers mois qu’il me reste avec eux et c’est très émouvant de voir que certains ont peine à écrire et à lire, mais s’impliquent dans l’organisation de leur caisse. Certains aussi mettent une demi-heure pour venir à la caisse en moto. Sachant qu’ils ne sont pas rémunérés pour leur travail et tenant compte du contexte vénézuelien très demandeur toujours de salaire pour contrepartie, ça fait du bien de voir certaines personnes s’organiser et travailler ensemble sans rien demander en retour!